Voyage-partage, 1 an déjà 🕯️

365 jours de voyage… Que ça passe vite. Selon mes plans je devrais être au Sénégal à l’heure qu’il est… Je devrais être en train de monter ma troisième exposition et d’organiser ma traversée de l’Atlantique à la voile. Hum… Alors comme vous avez pu le constater, les plans ont un peu changé… Si le cap reste le même, le rythme du voyage s’est ralenti, est à tendance à tendre vers l’infini…  Comprendront les matheux… Je suis en effet restée près de 8 mois en Egypte pour monter l’exposition sur les nanos. Je ne regrette absolument pas. C’était le temps nécessaire à ce que ce projet se réalise. Et maintenant que Voyage-partage est lancé pour de bon, je peux continuer ma route…

Pour cette première année, je voulais vous faire un petit retour, type bilan, je reprends pour ça en grande partie le rapport d’activité de l’asso. Si vous voulez soutenir le projet,  n’hésitez pas à faire un tour ici  et sur la page paypal afin d’adhérer à l’asso ou de renouveler votre adhésion ! Merci.

Ces douze derniers mois, le projet Voyage-partage a pu prendre son envol et si tout projet reste toujours perfectible, il apparaît que la première exposition scientifique en Afrique a dépassé nos attente en termes de qualité scénographique. Les panneaux et autres supports étaient en effet dignes d’une exposition professionnelle. De plus tous les objectifs de l’exposition ont été remplis, de l’organisation d’une conférence lors de l’inauguration à la création, plus anecdotique, de goodies à offrir aux participants.  

Des contretemps à répétition

Alors qu’il était prévu de parcourir tout le continent africain et de réaliser pas moins de trois expositions, Voyage-partage s’est donc arrêté 8 mois en Egypte et n’a réalisé qu’une seule exposition. La raison étant que les délais de réalisation de l’exposition en Egypte n’ont cessé de s’allonger. Si les acteurs du projet, chercheurs et organismes culturels, se sont tous montrés plus que partant pour participer à l’exposition, les contretemps se sont accumulés. 

D’abord prévue pour décembre 2018, l’exposition n’a finalement reçu l’aval officiel de l’Institut Français qu’en février et une date a été fixée pour l’exposition en avril 2019. Entretemps, les liens avec les chercheurs s’étant un peu délité, il a fallu recréer un lien de confiance ce qui n’a pas été évident. En parallèle, la quantité de travail pour mettre sur pied l’exposition, s’est avérée beaucoup plus importante que prévue. Notamment parce que celle-ci a pris une très grande ampleur alors qu’il s’agissait au départ de ne créer qu’une dizaine de panneaux sur rouleau pvc. Mais aussi parce que la durée nécessaire à toutes les étapes de création (interview, rédaction, relecture, graphisme, traduction, scénographie, conférence… ) a été sous-estimée. 

Pour réaliser cette exposition de A à Z, la seule solution a donc été d’augmenter à chaque contretemps, autant que nécessaire, le temps passé sur place. Et ce temps a donc atteint 8 mois au lieu de 2-3 mois. 

Difficile après cela d’enchaîner sur une 2e exposition que ce soit en terme de temps ou d’argent d’ailleurs. L’itinéraire et la fréquence des expositions sont donc en cours de réflexion afin de se mettre sur la piste d’un modèle plus réaliste.

Rencontrer et coopérer

La première mission de Voyage-partage a été de se mettre en contact avec des chercheurs qui ont fourni le matériel nécessaire pour écrire le contenu de l’exposition. Des chercheurs en nanophotonique (cpsm) de l’université de Zewail City ont accepté de transmettre leur savoir et d’expliquer leur vie de chercheurs en Egypte. Le responsable de l’équipe a par ailleurs participé à la conférence d’inauguration de l’exposition. 

De son côté, l’Institut Français au Caire avec qui j’étais aussi en contact, a proposé de sa propre initiative d’accueillir l’exposition. Raison pour laquelle le projet est devenu si ambitieux. Voyage-partage a donc collaboré avec l’Institut afin de mettre sur pied une exposition à la mesure de l’organisme. Ce qui signifie une scénographie adaptée au lieu mais aussi des contenus présentant une certaine logique avec celui-ci, et notamment d’aborder le rôle de la France dans la recherche scientifique en Egypte. Cela a demandé des adaptations de la ligne éditoriale de l’exposition. Et permis une exposition finale d’aussi grande qualité.

L’équipe de l’Institut français et des chercheuses sur les nanos

Voyage-partage a, de plus, rencontré de nombreux autres organismes égyptiens afin de recueillir les données nécessaires à l’exposition (données statistiques sur la recherche en Egypte, brevets en nanotechnologies…) Notamment l’Observatoire des sciences de l’académie des sciences égyptiennes, l’entreprise nanotech pour tout le côté industriel…

Créer et organiser

Avec l’aide d’un graphiste et d’une scénographe, l’exposition sur les nanotechnologies en Egypte a petit à petit vu le jour. J’en ai rédigé le contenu tandis que la traduction arabe était confiée à un traducteur égyptien. Et la version anglaise vérifié par un correcteur anglais. Les photos ont été fournies par une agence. Et l’impression des panneaux et des stickers muraux assurés par 2 entreprises différentes. L’installation aussi a demandé l’intervention de professionnels. Au final, l’exposition est restée du 21 avril au 31 juillet sur les murs de l’Institut Français. 

Un débat sur l’importance  pour l’Egypte de développer sa propre science a ensuite été organisé pour l’inauguration, des experts scientifiques ainsi qu’une journaliste scientifique égyptienne, y ont participé et les spectateurs ont pu profiter d’un buffet et de l’exposition.

Communiquer plus et mieux

Côté association, la priorité a été mise sur la création de l’exposition elle-même et durant cette période, peu d’informations ont été communiquées sur le projet. Deux interviews ont eu tout de même pour l’exposition et quelques reprises sur des sites en ligne. Mais une vraie stratégie doit être mise en place pour les prochaines expositions, afin de pouvoir bénéficier d’une couverture par la presse locale et française. Et malgré,  la communication de l’événement par L’institut Français, au final peu de personnes étaient présentes à l’inauguration.

En parallèle de l’exposition, la chaîne de l’association Fais ta science !  a mis en ligne des vidéos sur youtube traitant des nanotechnologies et du trailer de l’exposition. Il reste cependant beaucoup de contenus vidéos à monter.  Ils viendront compléter les contenus de l’exposition qui doivent être présentés sur le site internet.

Les projets à venir

L’exposition sur les nanotechnologies a été un succès. Elle a notamment permis au projet Voyage-partage d’acquérir de bonnes bases pour la suite. Mais il reste encore quelques actions à mener avant de pouvoir considérer cette expo comme finalisée.

  • D’abord, quelques vidéos doivent encore être montées et mise en ligne sur la chaîne youtube de l’association. 
  • Le contenu de l’exposition doit être transféré sous forme de webdoc sur le site internet ce qui requiert l’aide d’un webdesigner 
  • Il faudra ensuite communiquer sur ces contenus, qu’ils aient l’occasion d’être visualisés…

Ensuite sur un plan plus général :

  • L’itinéraire du projet et la fréquence des expositions doivent être adaptés. De nouveaux formats plus légers devraient voir le jour. 
  • Une stratégie de communication doit être pensée avant une quelconque nouvelle expo
  • Un modèle économique, basé sur des sponsors et un accroissement des adhérents doit être mis en place.

Pour l’instant, Voyage-partage reste en Afrique. Et les prochaines informations scientifiques devraient toujours vous arriver depuis ce continent !

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